Les Saxons
Donc, un renard et un blaireau vivaient sur les collines. Le renard a peur de lui, et le matin, il se faufile dedans et il fait ses besoins à l’entrée du repaire. Le blaireau sent mais n’a rien à faire. Le renard passe le deuxième jour. Et le troisième. Jusqu’à ce que le blaireau ne puisse plus supporter l’odeur et s’en va. Il quitte le repaire. Les renards restent. Le fou est histoire, madame, l’histoire qui l’a fait à la porte saxonne de nombreux matins d’affilée.
… Dans la Seconde Guerre mondiale, nos Saxons ont été envoyés en Crimée pour se battre. C’était le premier matin. Il y a eu une certaine entente avec l’État allemand et ils ont commencé à les renvoyer chez eux pour les vacances. Comme ils les ont envoyés, ils les ont incorporés dans l’armée allemande, les troupes SS. Le deuxième matin. D’autres, malades ou blessés, les ont envoyés directement en Allemagne. Mais l’armée allemande a tatoué leur groupe sanguin sur leurs mains. Après le retour des armes, les Saxons ont été reconnus par le signe sur le bras et considérés comme des collaborateurs. Le troisième matin. En 45, 46 et 47 les Saxons, parce qu’ils étaient considérés comme des collaborateurs, ils ont été complètement expropriés. Tout a été saisi, à la fois la terre et les animaux, tout! Seules les femmes ont été exceptées. C’était le quatrième matin que le blaireau a souffert.
Les communistes sont venus, et les Saxons savent qu’ils ont été les premiers Européens à s’approprier, (parce qu’ils ont reçu des terres qu’ils sont venus en Transylvanie), ils n’avaient plus ce qu’ils appréciaient beaucoup : leurs propriétés ! La révolution et la démocratie sont venues. Les terrains ont été restitués, ceux avec lesquels ils étaient entrés dans le CAP (coopérative). Mais aux Saxons on avait été confisqués leurs propriétés par les décrets avant la fondation des CAP. Leur cas ne correspond pas à cela ! Et le matin ?
Le blaireau ne pouvait pas le supporter. Il est parti laissant derrière lui sa maison, ses cochons dans des cages, des poulets dans la volonté du destin. Il est parti… NN ils y en a moins de 2000 !
(Synthèse nnr Septembre 44 Octobre 2017. Nos Allemands Ruxandra Hurezean page 82)
Les Roumains de Marginimea Sibiului
Les bergers « valaque » circulaient dans les « âges sombres » des montagnes Tatra jusqu’au Pind, puis les steppes entre les Carpates et le Caucase, assurant ainsi l’unité formidable de la langue, la pensée et de sentiment roumain qui prouve que jamais les Carpathes ont été une barrière entre les frères. Leurs larges connexions dans toute la Roumanie et au-delà, leur esprit enseigné librement et leur force économique, ces pasteurs ont accepté de garder la foi ancienne, préférant même aller avec leurs troupeaux vers d’autres pays où il pourrait s’exprimer librement. Les hommes suivaient les armées avec les troupeaux pour le commerce en leur fournissant de la viande, de la laine, etc. Les femmes dans le village, avec les enfants, l’école et l’église.
Lénine est venu et l’espace à la Crimée a été fermé. Staline est venu et tout l’espace était fermé. Avec l’argent sauve ont bâti dans leur village des maisons qu’en admiré aujourd’hui, bien qu’elles prouvent la pauvreté : avant un berger a été évalué par le nombre de bergeries, et non après la petite maison dans le village où les enfants ont grandi. Ils ont passé à la petite transhumance de la montagne dans le Delta ou le Banat et ont refusé et ont échappé à la coopération. Ils ont acheté des voitures ARO et ont fui avec du fromage dans les villes au meilleur prix. Après la révolution, les marchandises d’importation sont venues. Le fromage se vendait dur et la laine pas du tout. Ils se sont reprofilé : le commerce avec de l’essence, des douzaines de stations-service plongeant les routes.
Aujourd’hui ….